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8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 13:58

Il y a peu, une alerte lancée par une association sur la présence du tritium dans l'eau potable, et les dangers que cet élément radioactif  peut faire courir à notre santé, a fait la une des médias. 

Un article publié dans la République du Centre évoquait la situation d'Orléans et vous le trouverez en ouvrant le lien ci-dessous.

L'eau potable d'Olivet provient de deux captages prenant pour l'essentiel l'eau d'une nappe aquifère profonde et en plus petite partie une eau qui vient de la Loire.  C'est cette dernière partie qui est susceptible de contenir du tritium, élément chimiquement semblable à l'hydrogène mais dont le noyau est radioactif car contenant deux neutrons en plus du proton de l'hydrogène "normal". 

En 2019 , une analyse détaillée de l'eau d'Olivet, faite par l'Agence Régionale de Santé (ARS), conduit à une radioactivité de 9 Becquerels par litre. C'est une valeur très en-deça de la valeur maximale jamais relevée à Orléans (45 Bq/l  en 2005), elle-même nettement en-deça de la norme sanitaire admise pour ce critère .

Ceci peut rassurer les Olivetaines et Olivetains.  ICEO suit de son mieux les qualités de notre eau potable qui doit offrir une garantie de qualité à un prix quelques centaines de fois plus faible qu'une eau en bouteille. 

L'article évoqué ci-dessus est reproduit dans ce lien,  vous y trouverez aussi ce que représente cette donnée de  Bq/l  caractérisant un niveau de radioactivité.

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commentaires

J
On peut en effet penser que personne, ou presque, ne s'est rué sur des bouteilles d'eau en plastique (les bouteilles, pas l'eau...) par peur d'avaler trop de tritium... Cela dit, il me semble que les publications d'Acro et de l'Acriirad n'avaient pas pour objet de susciter des peurs irraisonnées... mais de rappeler que les eaux de surface (et de la Loire par exemple...) ne sont pas toutes et toujours absolument exemptes de connexions avec les eaux profondes des gisements où est puisée notre au potable... Et de formuler une exigence: que l'information ne soit pas limitée aux analyses trimestrielles de l'ARS mais que des instances indépendantes soient informées du volume et de la fréquence des rejets en Loire des eaux utilisées lors de la production d'électricité d'origine nucléaire et qu'une vigilance soit instaurée lors des périodes de basses eaux et de sécheresse.
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I
On peut comprendre voire partager ce que dit ce lecteur que ICEO remercie pour sa contribution. Cet article n'était qu'une information destinée aux usagers d'Olivet sur l'activité radioactive provenant du tritium dans leur eau du robinet. Les données accessibles montrent que son niveau (> 9 Becquerels par litre) est tout à fait rassurant. <br /> En avril 2018, ICEO avait organisé une conférence publique sur la ressource en eau et la qualité de l'eau brute de nos deux forages. On peut en retrouver des échos sur ce blog. Les variations de la concentration en nitrates de l'eau pompée montaient bien qu'une partie, minoritaire, de notre eau potable provient en effet d'infiltrations d'eaux superficielles dans le karst du Val.<br /> Cet article répondait à une question précise et locale : activité radioactive de l'eau aux robinets olivetains. Les considérations plus générales auxquelles se réfère notre correspondant sont tout à fait intéressantes et ses propositions sont sans doute partagées par ses nombreuses adhérentes et nombreux adhérents.