A lire plusieurs articles de presse parus cette semaine (les Echos, la Gazette des Communes, Libération, Reuters...), on peut se demander s'ils relatent le même évènement : le vote de la caducité du contrat VEOLIA au Conseil municipal du 24 février 2012 devant un public nombreux.
Selon certaines de ces sources, le Maire d'Olivet, tel Jeanne d'Arc, aurait "bouté" VEOLIA hors d'Olivet!
C'est un comble! Si l'on relit encore ses écrits dans la revue municipale de septembre 2011 et janvier 2012 ou si l'on visionne l'enregistrement des rencontres-express du 1er octobre 2011, on avait un Maire qui campait sur sa position: la prolongation du contrat avec VEOLIA au-delà de 2015 se justifiait car le concessionnaire aurait pu demander de fortes indemnités.
Dos au mur, après l'avis défavorable du DRFiP pour la prolongation demandée, il a été contraint de changer radicalement de posture. Cet avis était clairement conforme aux positions d'ICEO car il confirmait bien l'équilibre économique du contrat. Dans un premier temps, le Maire a même fait croire que le DRFiP ne s'était pas prononcé sur l'équilibre économique du contrat en 2015 et évoquait une "conclusion sibylline" (cf. Oh! Olivet de janvier 2012. Page 7).
On aurait gagné du temps si le Maire n'avait pas refusé de confronter ses expertises avec celles d' ICEO, s'il n'avait pas considéré ICEO comme une association politique n'ayant que des visées idéologiques, alors que lui-même n'aurait que le souci des intérêts de ses administrés.
Pierre BAUCHET, Maire de Fleury-les-Aubrais, aurait-il été un dangereux aventurier en prenant la décision de voter la caducité de son contrat avec la SAUR au 3 février 2015, en appliquant l'Arrêt Olivet, sans saisir le DRFiP?
La différence est que ICEO a fait les comptes de flux financiers de ce contrat dès l'été 2011, avec le concours de plusieurs experts, et notamment M. Patrick du FAU de LAMOTHE, tandis qu'il a fallu attendre le retour d'avis du DRFiP pour que le maire d'Olivet en fasse de même en Février 2012. Il a alors été amené à reconnaitre lui-même que ce risque indemnitaire, qu'il évoquait sans relâche, était bel et bien minime voire inexistant.
Alors, pourquoi tant de bruit pour rien? Qui pourra croire que la municipalité d'Olivet a toujours souhaité la fin du contrat en 2015!!
La lecture du Oh!Olivet de Septembre 2011 (page 7) est assez savoureuse. Il y est évoqué la possibilité d'une nouvelle échéance entre 2020 et 2025, des risques encourus pour la rupture du contrat en 2015 à cause des investissements non amortis... Aujourd'hui, la Mairie proclame l'inverse et voudrait récolter les lauriers, de surcroît !
De fait, la vigilance est plus que de rigueur pour la suite des évènements...
Personne n'est dupe à Olivet et tout le monde sait quel travail a accompli ICEO pour arriver à cet épilogue.
Les messages de félicitations qui ne cessent d'arriver à ICEO en témoignent éloquemment.