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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 07:00

LE GRAND ÉCART

LES PRIX BAS ET MOYENS

L'immense majorité des villes de 60 000 à 100 0000 habitants est en délégation de service public (DSP), la régie y est peu fréquente. Parmi les villes les mieux classées, il y a Antibes et son contrat hors normes (voir encadré). Mais aussi Cannes, où le syndicat intercommunal en charge de l'eau, le Sicasil, se tire très bien de ses révisions de contrat. La dernière a eu lieu en 2011 : - 23% sur l'eau potable, après - 18% en 2005, et un prix de l'eau dont l'augmentation ne peut être supérieure à celle du coût de la vie. En contrepartie, la Lyonnaise des eaux garde le contrat jusqu'en 2023. Avignon facture le m3 à un tarif maîtrisé, mais il y a un point noir. Son réseau a un taux de fuites élevé, même si les chiffres diffèrent entre ceux de Veolia et ceux des partisans d'un passage en régie.

Valence met fin à ses 40 ans de contrat avec Veolia sur l'eau potable et passe en régie publique le 1er janvier prochain. Objectif : « Stabiliser le prix en euros courants et mettre en place une tarification solidaire. » Vénissieux et Villeurbanne (tableau) font partie de Grand Lyon, qui a opté pour un prix unique de l'eau.

ANTIBES : Le contrat du siècle

Époustouflant. Même Que Choisir n'aurait jamais cru possible une telle diminution du prix de l'eau! 3,47 € le m3 TTC en 2012...

1,50 € en 2013 : Antibes-Juan-les-Pins bat tous les records. « Les négociations ont été homériques, se souvient Patrick Duverger, directeur logistique et responsable eau de la ville. Antibes était en contrat avec Veolia depuis 132 ans, on a tout remis à plat. On a fait un audit complet des réseaux, lancé un appel d'offres et, en parallèle, on a étudié le montage d'une régie. La Lyonnaise et Veolia ont concouru face à notre projet. On savait qu'on pouvait baisser le prix de l'eau de 37% en régie optimisée, la concurrence a joué à plein. » Évidemment, une pareille diminution chahute le marché et remet en question autant les entreprises que les communes, qu'elles soient en régie ou en délégation de service public. Le terme de contrat « Iow-cost » revient souvent. « Faux, rétorque Patrick Duverger. Les investissements augmentent. On est à 80% de rendement, on sera à 92 % en fin de contrat. L'indice linéaire de perte va diminuer et le taux de renouvellement des réseaux est porté à 1,12. C'est la marge du délégataire qui chute, elle était colossale, elle tombe à 2,86%. En cas d'aléa, il est clair que l'exercice peut être déficitaire pour Veolia. J'ajoute que ce prix de 1,50 € vaut pour une consommation de 120 m3, au-delà il augmente, on passe à 2,23 € pour 300 m3, 2,40 € pour 500 m3. »

 LES PRIX TRÈS ÉLEVÉS

Pas de surprise du côté de Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, ces trois villes font partie de la communauté urbaine de Lille. Béziers est en contrat avec la Lyonnaise des eaux jusqu'à fin 2016, La Seyne-sur-Mer jusqu'en 2017 avec la Lyonnaise des eaux et fin 2016 avec Veolia. Les usagers n'ont pas grand-chose à espérer d'ici là. Bourges et Saint-Nazaire sont en régie. Leurs tarifs très élevés, respectivement 4,19 € et 4,26 €, sont la preuve que la régie publique n'est pas toujours compétitive face au privé. Dunkerque a adopté une tarification progressive dite éco solidaire, avec trois tranches de prix et un tarif social. La facture de 60 m3 a sensiblement baissé, celle de 90 m3 un peu, mais celle de 120 m3 a augmenté. Une incitation à consommer moins, à condition de ne pas avoir une grande famille !

DEUX GRANDS SYNDICATS DES EAUX

Parmi les villes qui comptent de 60000 à 100000 habitants, plusieurs se situent en région parisienne. Deux grands syndicats des eaux y dominent le marché, avec à chaque fois des tarifs conséquents. D'un côté, le Sedif, le puissant syndicat des eaux d'Î1e-de-France qui regroupe à ce jour 149 communes et dessert plus de 4 millions d'usagers. De l'autre, le syndicat des eaux de la presqu'île de Gennevilliers, qui regroupe 10 communes, surtout dans l'Ouest parisien. Dans nos deux tableaux, toutes les communes qui facturent l'eau potable (colonne « part eau potable ») 1,56 €, sont adhérentes du Sedif. Et les villes franciliennes qui la facturent 1,82 € adhèrent au syndicat des eaux de la presqu'île de Gennevilliers. Dans les deux cas, les prix sont élevés. Que Choisir avait dénoncé leurs marges énormes en 2007. Le Sedif avait vigoureusement contesté mais, en 2010, il a renégocié le contrat qui le liait à Veolia et obtenu une baisse de 20% sur l'eau potable. C’est un net progrès mais l'addition reste lourde pour les 4 millions d'habitants desservis. Ce nouveau contrat de DSP datant de 2011, les usagers n'ont rien à espérer pour les années qui viennent. Mais c'est pire avec le syndicat des eaux de la presqu'île de Gennevilliers. Le prix de l'eau potable n'a pas été renégocié à la baisse, il continue de s'envoler. 1,82 € actuellement, c'est un magnifique contrat pour la Lyonnaise des eaux, beaucoup moins pour les habitants des dix communes adhérentes. L'autre gros problème de ces communes est le prix de l'assainissement, qui précisons-le, n'est pas de la responsabilité de ces deux syndicats. Leurs eaux usées sont traitées par le Siaap, l'énorme syndicat interdépartemental de l'assainissement de l'agglomération parisienne, qui récupère les eaux usées de 4 départements et de 9 millions de personnes, mais il n'est pas le seul intervenant. Avant de traiter, il faut collecter. À Antony, par exemple, la facture rémunère le Siaap + le département + la commune + deux délégataires. À Courbevoie, le Siaap + le département + la commune + un délégataire. C’est pareil dans de nombreuses villes qui facturent l'assainissement très cher. La multiplication des intervenants ne facilite pas la maîtrise des coûts

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 00:11

ICEO publie ici la lettre que sa Présidente, Mme BUWALDA, a adressée à ce sujet au maire d'Olivet, Mr SAURY.


        A CE JOUR (18 Novembre 2013) : PAS DE REPONSE

 

                                                           La lettre :

 

Liliane BUWALDA                                          à l’attention de          Monsieur Hugues SAURY

Présidente d’ICEO                                                                            Maire d’Olivet 

                                          

                                                                                                Olivet, le 19 septembre 2013

 

Objet : Mission de Contrôle des Comptes confiée à la CCSPL

 

Monsieur le Maire,

 

J’accuse réception de votre courrier du 19 juillet 2013.

 

L’Association ICEO prend bonne note de l’annonce des nouvelles attributions de contrôle des comptes des délégataires de services publics confiée à la Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL), dans le cadre de l’article
R.2222-3 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT).

Placer cette mission dans le cadre de l’article précité représente pour nous une avancée significative du Conseil Municipal.

En effet, pour ce qui concerne la gestion communale de distribution de l’eau, afin d’apprécier le service public fourni par le délégataire, notre Association souhaite la mise en place d’un véritable contrôle financier reposant sur l’accès aux pièces comptables conformément à l’article R.2222-2 du CGCT, analysées par des personnes compétentes et sanctionnées par un rapport indépendant.

La dénomination de la Commission responsable, qu’elle soit CCSPL ou CCF, a pour nous une importance secondaire, dans la mesure où la fonction décrite par l’article R.2222-3 du CGCT est bien remplie.

 

Restent à préciser les éléments suivants :

·      Les réunions consacrées au contrôle financier, seront-elles spécifiques ou l’aspect financier sera-t-il seulement un des nombreux points abordés en CCSPL?

·      L’intervention d’un expert indépendant et reconnu est-elle prévue ? Quels budget et moyens d’investigation seront mis à disposition pour que la CCSPL remplisse les fonctions de la CCF?

·      Compte tenu de la caducité prochaine du contrat et de vos démarches en cours pour le renouveler, la mise en place urgente de cette mission semble très opportune. Il nous paraît indispensable que les comptes 2012 (qui n’ont d’ailleurs pas satisfait votre Conseil Municipal) y soient soumis, avec la contrainte que ces conclusions doivent être rendues avant le 31 décembre prochain.

 

Le Conseil d’Administration d’ICEO se joint à moi pour prendre acte des nouvelles décisions de votre Municipalité dans le domaine du contrôle financier des Services Publics délégués.

 

Afin de ne pas entraver la mise en œuvre des décisions prises par le Conseil Municipal et pour permettre déjà un contrôle serein et approfondi des comptes 2012 de VEOLIA, le Conseil d’Administration d’ICEO a décidé de retirer son recours devant le Tribunal Administratif.

Ainsi, nous souhaitons vivement apporter notre collaboration à la réalisation de ce contrôle. Nous sommes désireux de voir officialiser notre participation à la CCSPL.

 

Veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération distinguée.

 

Liliane BUWALDA

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:39

Le 21 octobre, le Maire de Fleury les Aubrais a annoncé sa préférence pour le mode de gestion de l'eau:

- régie municipale --> pour les relations clients.

- entreprises privées --> pour la production  et la distribution de l'eau.

Le 25 novembre, le Conseil municipal entérinera donc le choix du nouveau mode de gestion.

 

Le Collectif citoyen pour la municipalisation de l'eau organise une réunion publique sur le mode de gestion de l'eau le 12 novembre 2013 à 20h30 (salle François Villon à Fleury).

Jean-Luc TOULY donnera son éclairage  sur la situation fleuryssoise.

ICEO l'avait également accueilli à Olivet le 8 octobre pour une réunion publique.

N'hésitez pas à venir nombreux!

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 08:54

Un usager d'Olivet nous a fait connaître sa réaction à un avis de Véolia pour le relevé de compteur d'eau. ICEO  publie ici tel quel le texte de son courrier.   Sans commentaire !

 

Objet : relevé de compteur d’eau

               Madame, Monsieur,

J’ai trouvé dans ma boite à lettres la feuille ci-jointe me demandant de vous fournir sous trois jours le relevé par mes soins de mon compteur, faute d’avoir été présent au passage unique d’un de vos agents.

Je suis au regret de vous dire que ce compteur est présentement illisible par suite d’une accumulation de gouttelettes d’eau sur la face interne du verre.

Compte tenu

-   du montant très élevé de l’abonnement mensuel qui est, selon les termes du contrat signé avec la Compagnie Générale des Eaux (CGE)  à l’époque (1977) et précisé dans le règlement des abonnements au service des eaux cosigné en 1997 par Madame Faller, Maire d’Olivet et Monsieur Plasse , Chef de Centre de la CGE, destiné à l’entretien des compteurs et branchements**

-    du fait que l’eau potable est maintenant à Olivet la plus chère de l’agglomération Orléanaise (consommation de référence de 120 m3 par an)

je vous demande de bien vouloir prendre les mesures qui s’imposent pour que ce relevé soit possible et effectué par vos soins.

 

En vous remerciant de bien vouloir donner suite à ce courrier, je vous prie, Madame, Monsieur,  de bien vouloir recevoir les meilleures salutations d’un usager du service public de l’eau potable d’Olivet.

 

 

                                                                                                                    

**  ANNEXE I  , Composantes du prix de l’eau

« L’abonnement : Sommes destinées à couvrir les les charges fixes du délégataire, notamment l’entretien du branchement et du compteur »

 

 En comptabilisant seulement 6000 compteurs à Olivet, avec un montant moyen d’abonnement de 45 euros par an,  ces abonnements représentent 1 million six cent vingt mille euros (1.620.000) encaissés par Véolia en six ans.  Pouvez-vous me faire connaître la somme investie par votre Société  pour entretien des branchements et compteurs dans cette période ? 

 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 12:34

L’EAU POTABLE : OMISSIONS et CONTRE-VERITES

Décidément le Loiret n’est pas un long fleuve tranquille

Echos de notre réunion publique du 8 Octobre 2013

 

En consultant notre blog vous avez pu lire

le compte-rendu qu’en a donné le lendemain le quotidien régional La République du Centre.    ICEO apprécie tout à fait et la présence à sa réunion et ce compte rendu rapide qu'a pu faire le journaliste pour l'édition du lendemain. Evidemment nous aurions aussi apprécié une annonce de cet événement de portée nationale. Mais « La Rep. » ne le souhaitait peut-être pas.  

 Cette réunion connut un succès d'audience (passé sous silence dans les médias) :  plus de 100 personnes.

 

Photo-3-article-Oct-2013.jpgPhoto 2 article Oct 2013Photo-1-article-Oct-2013.jpg

 

En consultant notre blog vous avez pu voir

une émission de FR3 Centre, la veille de la réunion, où le maire d’Olivet donne son appréciation sur deux points du protocole de fin de contrat Véolia, qu’il a fait voter à une vitesse TGV par sa majorité municipale.  

Première intervention du maire d’OLIVET

« Je suis d’accord, le prix de l’eau est depuis fort longtemps trop important à Olivet. Il résulte d’un contrat de 99 ans, c’est quand même une particularité. Ce qui est curieux, c’est que ceux-là même qui reprochent cela sont un peu à l’origine, quand même, de la chose. C'est-à-dire que le fait que l’on soit dans un contexte juridique extrêmement fragile vis-à-vis de notre délégataire et que la ville risquait d’éventuelles pénalités en cas de décision trop hâtive, fait que nous n’avons pas pu négocier, contrairement à d’autres villes, pendant les dix dernières années un prix de l’eau »

 

Mais ceci est contredit dans un rapport de l’agence d’expertise SP2000 pour la ville d’Olivet en date du 29 Octobre 2004, alors que les procédures juridiques conduisant en définitive à « l’arrêt olivet » étaient lancées.  En voici un extrait :

     NB : dans l'attente de l'arrêt du conseil d'Etat, la commune peut continuer à passer des avenants. On peut même penser que des avenants réduisant la durée du contrat ou minorant la marge de la CGE auraient pour conséquence, si le contrat devait, in fine, être déclaré nul, de réduire les prétentions indemnitaires de la CGE puisque le manque à gagner serait moins grand

 

 SP2000 a soumissionné à nouveau en 2011 pour un appel d’offres de la mairie d’Olivet concernant  du conseil sur le dossier de l’eau à Olivet.  Mais sa candidature a été écartée au profit des cabinets  Finances_Consult et Poÿry.  Est-ce surprenant ?   ICEO vous engage à relire l’article de Décembre 2012 de notre blog sur les bonnes relations entre ces cabinets et les mastodontes  de l’eau.

 

Deuxième intervention du maire d’OLIVET

« Si vous n’avez pas d’accident avec votre voiture, est-ce que vous demandez le remboursement, à votre assurance, de l’assurance ? C’est une assurance : la loi et les règles sont claires en ce domaine-là.  Encore une fois, je contrat date d’extrêmement longtemps et juridiquement nous n’avons pas la possibilité de récupérer cette somme. »

 

Le lecteur trouvera ci-dessous un extrait de l’avis donné par le Directeur Départemental des Finances Publiques sur la demande de prolongement du contrat Véolia/Olivet  (14_12_2011, page 10)

.   Pour les entreprises de l'eau, cette garantie pourrait être analysée selon une approche assurantielle du renouvellement et correspond à une politique plus curative que préventive puisque le remplacement est assimilé à un aléa. Néanmoins, le juge des comptes a considéré que les sommes à consacrer au renouvellement ne pouvaient pas être assimilées à des primes d'assurance ; Ces montants devant, plutôt, être vus comme une prévision des besoins du service. »


Que peut-on penser de tout cela ?  à vous de conclure  

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 21:24
LOIRET > ORLÉANS-MÉTROPOLE > OLIVET 09/10/13 - 06H00
Réunion publique, hier soir, sur le thème de l’eau potable
Olivet connaîtra le nom de son délégataire à la fin de l’année.? - archives

Olivet connaîtra le nom de son délégataire à la fin de l’année.? 

 
En attendant la désignation du futur délégataire pour la gestion de l’eau de la commune, l’association ICEO a donné la parole, hier, à des spécialistes.

 

Quel avenir pour la gestion de l'eau à Olivet ? Que se passera-t-il, en février 2015, lorsque l'actuel contrat avec Veolia cessera, conséquence de l'arrêt Olivet du conseil d'État du 8 avril 2009 fixant, désormais, la durée maximale d'un contrat de délégation de service public à 20 ans ? Ici, l'option de la délégation de service public a été, une nouvelle fois, retenue ; l'idée d'une régie municipale balayée.

La situation agace ICEO (Initiative citoyenne pour l'eau à Olivet). Surtout « la fin de contrat signé avec Veolia. Le document est un scandale, une capitulation », déplore Liliane Buwalda, la présidence de l'association. « Il est défavorable aux usagers payeurs. Fleury, lui, a obtenu une baisse du prix de l'eau de 30 % ; à Saint-Jean-de-Braye, tous les branchements de plomb ont été changés. Ici, à Olivet, rien ne se passe. »

Créer une instance 
de régulation

Évidemment, il en a été question, hier soir, à la salle Yvremont, lors d'une réunion publique sur le thème de la gestion de l'eau avec certains intervenants extrêmement critiques envers ces délégations de service public « Tant qu'il ne sera pas créé une autorité nationale de l'eau, les dérives se perpétueront », a insisté Marc Laimé, un consultant spécialiste du sujet. « C'est le seul secteur qui n'a pas son instance de régulation, a repris Jean-Luc Touly (Fondation France Libertés). Avec l'arrêt Olivet, on a vu des communes baisser leur prix de 60 à 70 %. Pour moi, le choix est simple : avoir une régie municipale est une question de bon sens. Elle permet d'assurer le service de proximité vital. »

Olivet, lui, attend le nom de son délégataire.

Nicolas Da Cunha
nicolas.dacunha@centrefrance.com

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 21:13

 

Lundi dernier 7 octobre FRANCE 3  a consacré un reportage de 3 mn dans ses informations régionales, à l'actualité de l'eau à Olivet.

Pour ceux qui souhaiteraient le visualiser, rien de plus simple
cliquez sur le lien suivant : http://centre.france3.fr/emissions/jt-1920-centre (ou recopier l'adresse sur votre navigateur internet) vous arrivez à l'écran ci-dessous ;
il suffit alors de sélectionner la date du 7/10/2013 [flèches 1] , et puis de cliquer sur "19/20 Centre"  [flèche 2]. Vous accédez ainsi aux infos régionales de ce lundi.
Pour arriver directement au reportage, déplacer le curseur de défilement à 13 mn 30

L'équipe ICEO



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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 18:51

Ci-dessous notre dernier tract diffusé à 8000 exemplaires sur la commune.

 

TRACT-ICEO-Oct-2013-_-p1-copie-10.jpg

 

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 20:18

ICEO est heureux de vous inviter à une Réunion Publique le 8 octobre 2013 à 20h30 à Olivet

La réflexion de cette soirée se fera autour de l'Arrêt Olivet du Conseil d'Etat: d'Olivet à l'hexagone.

Des personnalités de renommée nationale interviendront, tels Jean-Luc TOULY (Fondation France Libertés), Marc LAIME ( Le Monde Diplomatique, Sciences&Vie, Consultant Eau).

Cette manifestation sera animée par le journaliste Pascale TOURNIER ( L'EXPRESS, LE PARISIEN MAGAZINE).

Dernière minute: Achille du GENESTOUX, producteur du film "Water makes money" sera également présent.

ICEO évoquera, bien entendu, la situation actuelle à Olivet.

Le cas de Fleury-les-Aubrais sera comparé et mis en lumière par une association de cette Ville.

Nous vous attendons nombreux!

Liliane BUWALDA

Présidente ICEO

liliane.buwalda@orange.fr

TRACT ICEO Oct 2013 p2-copie-1

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 08:12

 

Conseil Municipal d’Olivet du 19 Juillet 2013

8ème point à l’ordre du jour

CCSPL-Compétences-Examen des comptes des délégataires-décision

 

Le Maire donne la parole à Mme Palant, Adjointe au maire.

 

Mme Sophie Palant :

Lecture de la délibération suivante soumise au vote

 

[Le Conseil Municipal a créé en 2008 la Commission Consultative des Services Publics Locaux, la CCSPL, pour la durée du mandat, 6 ans. Conformément à l’article L1413-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, le rôle de cette commission comprend notamment l’examen des rapports annuels des délégataires des services publics mentionnés à l’article 1423 du Code Général des Collectivités Territoriales ainsi que les rapports du délégataire du service public de l’eau potable notamment portant sur la qualité et le prix du dit-service. La compétence peut être étendue à la vérification du compte des délégataires des services publics. Il est proposé au Conseil, afin de ne pas multiplier les instances, de conférer à la CCSPL la mission de vérification des comptes des délégataires de services publics, mission prévue à l’article R 1222-3 du Code Général des Collectivités Territoriales.]

 

Ce dossier a été présenté à la commission développement durable et démocratie participative du 9 Juillet et à la commission finances du 10.

 

Le Maire :

Merci, y a-t-il des interventions ?

Mme Barbier, Mr Martinez, .. M Haglund ? 

 

Mme Françoise Barbier

Merci Mr le Maire

Pour le même Conseil Municipal nous avions eu une première proposition de délibération qui avait été proposée pour notre commission du mois de juin et qui n’a pas été examinée ce jour-là et qui me semblait beaucoup plus parlante par rapport aux objectifs de la partie financière de la commission des services publics locaux. J’ai regretté que des paragraphes extrêmement importants, notamment sur les personnes invitées, aient disparu de cette nouvelle délibération et j’avais demandé si l’on ne pouvait pas revenir sur l’ancienne délibération que je trouvais parlante par rapport au motif de contrôle financier et aux personnes invitées dans cette commission. Si vous voulez je peux lire les paragraphes qui ont disparu et qui étaient :

 

[Au-delà de cette mission générale d’étude des rapports annuels, s’est posée la nécessité d’un examen plus approfondi des comptes des délégataires portant sur les services délégués.

Les services préfectoraux ont confirmé la possibilité de confier à la CCSPL la mission de vérification des comptes de la commission de contrôle.

Dans ce nouveau cadre, la CCSPL pourrait, sur proposition de son président, inviter à participer à ses travaux, avec voix consultative, toute personne dont l’audition lui paraîtrait utile.

Outre le principe de la participation de personnes qualifiées avec voix consultative venant enrichir les travaux de la CCSPL permanente, la commission pourrait également faire appel à des partenaires extérieurs, compétents en matière d’examen des comptes, qui viendraient ainsi préparer et éclairer les travaux.]

 

Compte tenu de tout ce qu’on a dit ce soir sur les parties financières des DSP qu’on a examinées, je trouve que les précisions données dans cette première délibération étaient extrêmement importantes et je trouve dommage que l’on soit revenu sur quelque chose de beaucoup plus vague, qui n’impose rien finalement.

 

Mr Yves Martinez

Merci Mr le Maire

Oui c’est effectivement la suite, c'est-à-dire que dans ce débat que nous avons à nouveau sur la Commission de Contrôle Financier, faut-il le faire ?. ne faut-il pas le faire ? nous avons eu tous les deux ces échanges sur le fait que vous admettiez à l’époque que la CCSPL n’avait pas forcément en son sein les compétences techniques. Et donc ce projet de délibération que Mme Barbier vient d’évoquer nous semblait correspondre aux finalités. Laissons de côté le débat sur la Commission de Contrôle Financier, d’autres le feront je pense, sans doute mais sur le plan de l’efficacité de notre travail d’élus, de l’efficacité de la CCSPL, lui adjoindre une sous-commission m’aviez-vous répondu à l’époque, une sous-commission qui lui permettrait d’avoir ces compétences techniques nécessaires pour juger, vous paraissait possible. Donc cette délibération, telle qu’elle était rédigée, allait dans ce sens et elle me semble tout à fait correspondre à la nécessité par rapport à ce que nous venons de dire. On a évoqué le problème de la piscine, sans trop de mal, on a évoqué le problème de l’eau, le problème du gaz, le problème des centres de loisirs. Je vous avoue quand même qu’on aurait sans doute une réactivité plus grande si au niveau de la CCSPL qui juge de l’efficacité, de la satisfaction du service public, comme vous l’avez dit pour le centre de loisirs et si on avait cette possibilité technique de pouvoir rentrer dans les comptes avec des experts on aurait une réactivité en tant qu’élus, en tant que conseil, beaucoup plus grande. Et je crois que la délibération que madame Barbier nous a rappelée, puisque c’est votre délibération que vous avez retirée à moment donné, donc cette délibération est beaucoup plus constructive dans le sens de la réactivité du Conseil Municipal sur ces problèmes de service public que celle que vous nous proposez là, ce soir.

 

Le Maire

Y a-t-il d’autres interventions ? Il n’y en n’a pas ? Nous allons clore ce débat.

Mme Palant ?

 

Mme Sophie Palant

Madame Barbier, monsieur Martinez, surtout madame Barbier, nous avons eu ce débat en commission et je vous avais expliqué que la loi prévoyait tout cela, dont cette participation de personnes qualifiées, donc qu’il n’était pas nécessaire de l’indiquer. Les personnes qualifiées peuvent être invitées. Et notre proposition, finalement, telle que vous la voyez écrite ici, me semble plus ouverte, a un sens plus large qui n’est justement pas précisé. Mais je vous ai invitée à faire cette remarque en Conseil Municipal pour vous rassurer sur le fait que cette commission est bien ouverte aux personnes qualifiées. Une commission de contrôle, légalement, elle, ne pourrait compter que les élus de la ville, et cette commission-là il faudrait effectivement délibérer et préciser sa composition.

 

Vote : Contre 0  Abstention : tous les élus minoritaires et eux seuls.

 

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